Autrefois, suivant le fait qu’une habitation avait été bâtie avant ou après l’année 1970, soit il n’existait aucune réglementation, soit celle-ci établissait des valeurs de niveau sonore avec des différenciations entre les types d’équipements, de parois et de pièces. Mais à compter du mois de janvier de l’année 2000, le comité européen de normalisation a instauré une nouvelle réglementation de l’isolation acoustique, en vigueur dans tous les pays de la communauté européenne. Elle établit des indices identiques afin de distinguer les performances acoustiques de produits, s’exprimant en décibels ou dB.
Réduire la dissémination des sons
L’isolation phonique vise à diminuer la diffusion du son au sein d’un logement. Dorénavant, la réglementation impose des exigences minimales et il ne faut pas surpasser le seuil maximal de 35 dB (A). L’intensité acoustique est de ce fait évaluée suivant les bruits intérieurs et extérieurs pour toutes les habitations, et le rajout du sigle (A) qui indique que les divers niveaux d’intensité ressentis par les hommes sont pris en compte et ce, suivant des fréquences basses ou hautes.
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Les sons sont toujours diffusés par la plus faible voie. Il est de ce fait question d’adopter des alternatives techniques permettant de se prémunir des trois types de bruit existants, de manière efficace : les bruits extérieurs aériens, les bruits intérieurs aériens et les bruits de chocs.( voir: Devis Isolation phonique)
Les bruits extérieurs aériens
Pour ce qui est des bruits aériens extérieurs, l’opération s’effectue au niveau des façades et principalement des vitrages de fenêtre. Dans le cas où les fenêtres sont pourvues d’un double vitrage asymétrique de type 10-6-4 certifié AR3, l’amélioration peut déjà être remarquée, même avec une meilleure imperméabilité grâce à la mise en place de joints en mousse, à lèvre en métal ou en résine durcissable. Il ne faut pas non plus oublier de bien isoler les coffres de volets roulants en installant des absorbants ou des joints silicone. Faites cependant garde à ne jamais enlever l’aération qui se situe en général dans les traverses hautes des fenêtres destinée à laisser l’air circuler tout en réduisant la diffusion du son.
Les bruits intérieurs aériens
En ce qui concerne les bruits intérieurs aériens, l’opération est réalisée sur les murs de séparation et les cloisons. Ce, en optant par exemple pour un type de paroi adéquat, dont notamment les parois simples avec une structure constitué d’un unique matériau tel que la brique, le béton ou les carreaux de plâtre. Il est également possible de choisir les parois doubles renfermant deux matériaux indépendants comme la laine minérale combinée aux briques. Un autre choix envisageable réside dans les parois complexes qui consistent en l’alliance d’un doublage de deux matériaux avec une paroi simple. Au lieu de vous procurer une paroi, vous pouvez aussi opter pour un isolant acoustique, à disposer sur les parois existantes. En ce cas, vous pouvez poser ou des panneaux sur ossature en métal offrant une lame d’air mis à part l’isolant, ou des panneaux prêts à l’emploi ou encore des contre-cloisons et intégrer l’isolant entre les nouvelles cloisons et les cloisons existantes.
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Les bruits de chocs
Quant aux bruits de chocs, le travail s’effectue sur les plafonds et les planchers. Différents traitements sont réalisables. Le traitement de base consiste à opter pour un revêtement de sol adapté, à l’instar d’un parquet ou d’une moquette ayant une bonne épaisseur. Parmi les autres traitements, vous pouvez choisir celle qui consiste à réaliser une chape flottante en combinant un support de plastiques alvéolaire acoustique ou une laine minérale à la chape béton avant d’installer le revêtement.
